Canon EOS R
Un appareil photo hybride plein format qui ouvre la voie à de nouvelles possibilités de création pour les photographes et les cinéastes. « L'appareil s'est avéré léger, précis et très simple d'utilisation », déclare Tasneem.
Profil
Tasneem Alsultan, ambassadrice Canon, consacre son travail aux rapports entre les genres et aux questions sociales en Arabie saoudite et au Moyen-Orient. En 2015, son projet « Saudi Tales of Love » lui a valu une large reconnaissance internationale.
Tasneem a toujours partagé sa vie entre la région du Golfe et l'Occident. Née aux États-Unis et ayant fait ses études au Royaume-Uni, elle s'est rendue en Arabie saoudite pour ses études de premier cycle, puis a obtenu un Master à l'Université d'État de Portland en anthropologie et en linguistique sociales. Le travail de photojournaliste de Tasneem explore le sentiment de n'appartenir à aucune culture où que l'on soit, qui peut survenir lorsque l'on mène une vie comme la sienne. « J'ai tendance à me consacrer aux sujets qui concernent la compréhension de l'identité d'« étranger » des individus de troisième culture [terme désignant les personnes élevées dans une culture différente de celle de leurs parents] et à explorer l'intersection des cultures occidentale et non occidentale », raconte Tasneem.
« Au cours de mes recherches pour ma thèse de Master [sur les femmes saoudiennes qui étudient à l'étranger et les questions d'identité auxquelles elles font face], et à travers mon travail de photographe, je suis passée du rôle d'étrangère à celui d'investigatrice infiltrée. Aux yeux de mes interlocutrices saoudiennes, je suis en mesure d'améliorer leur image dans une société qui les comprend souvent mal. Aux yeux de mes collègues occidentaux, je suis devenue une parfaite interprète, capable de rendre familière une culture étrangère. Mes photographies ne sont qu'un prolongement de mon travail de conférencière à l'université, diffusé à plus grande échelle. »
Malgré son immersion dans l'univers académique, Tasneem a toujours été attirée par le domaine de l'art et de la photographie. « J'ai quitté mon travail d'enseignement et j'ai décidé de me consacrer à la photographie de mariage, ainsi qu'à l'exploration de sujets que je trouve personnellement enrichissants, comme les rapports entre les genres et les questions sociales, particulièrement dans la région du Golfe. Il se peut que dans ma photographie, je me tourne inconsciemment vers les femmes qui défient constamment leur environnement religieux et sociétal. »
À ses débuts, Tasneem était majoritairement autodidacte. Pour comprendre les ficelles de son métier, il lui a souvent fallu apprendre par tâtonnement. « Je ne connaissais rien aux reflex ou à l'exposition, j'avais juste un appareil photo et je me concentrais sur mon sujet », explique-t-elle. « En 2013, j'ai réalisé que si je souhaitais faire de la photographie ma carrière, il me fallait investir dans ma formation. J'ai donc participé à un atelier d'une semaine avec David Alan Harvey, chez Gulf Photo Plus à Dubaï. Quelques mois plus tard, j'ai rejoint le groupe GPP lors d'une visite du Festival International de Photographie de Chobi Mela au Bangladesh. J'ai été époustouflée par le talent des participants et par les œuvres qui y étaient exposées. J'ai réalisé que mes études et ma passion pour la photographie et les histoires pouvaient être focalisées sur le même domaine. »
En 2015, Tasneem a été l'une des dix bénéficiaires du programme de photographie documentaire arabe (ADPP) de Magnum Foundation/Prince Claus/AFAC. Selon elle, ces six mois de mentorat ont changé sa vie. « Je suis infirment redevable à Tanya Habjouqa, photographe, artiste et formatrice, de m'avoir tout appris à cette époque. Elle m'a encouragée à sortir de ma zone de confort et à ne pas m'en tenir à la réalisation documentaire. Elle a insisté à de nombreuses reprises pour que ma présence transparaisse à travers mes récits. »
C'est à cette occasion que Tasneem réalise son projet « Saudi Tales of Love », qui explore le mariage, le divorce et le veuvage en Arabie saoudite, à travers les yeux des femmes qui y résident. Le projet a été exposé dans le monde entier et sur LightBox, la section consacrée à la photographie en ligne du magazine Time.
Tasneem est membre de Rawiya, le premier collectif de photographie entièrement féminin au Moyen-Orient (qui s'est élargi pour inclure des membres masculins en 2016). « Mon objectif est que mes œuvres provoquent toujours une émotion chez le spectateur, que ce soit la compassion, la tristesse ou le rire », dit-elle.
Quelles ont été vos plus grandes sources d'inspiration ?
« Évidemment, la photographe documentaire américaine Maggie Steber a été l'une de mes plus grandes influences. Newsha Tavakolian et Andrea Bruce sont deux autres perles rares du monde de la photographie. Tous trois sont capables de réaliser aussi bien des portraits que des documentaires avec une intimité, une beauté et une authenticité uniques. »
En quoi votre expérience en tant que photojournaliste affecte-t-elle vos photos de mariage ?
« En tant que photographe de mariage, je souhaite offrir aux mariées des images parfaites. Mais je les informe toujours de mon approche documentaire, selon laquelle l'instant capturé à l'image est bien plus important que son esthétique. Cela étant dit, je me souviens que Tanya Habjouqa a rajouté à mon projet des images que j'avais supprimées, car la tête d'un des sujets était coupée par le cadre… »
Votre travail semble s'inscrire dans une véritable révolution culturelle en Arabie saoudite…
« L'art, les films et les nombreux événements organisés par la jeunesse saoudienne définissent de nouveaux standards pour la génération à venir. Les Saoudiens sont présents sur la scène comique et sur YouTube, et remettent en question les rôles traditionnels. Je rappelle souvent à mes amis qu'il y a moins de 100 ans, les femmes occidentales devaient dissimuler leur identité et prétendre être des hommes pour publier leurs romans, et ne pouvaient ni divorcer, ni hériter. Bientôt, notre culture évoluera aussi. Très bientôt. »
Quel est pour vous l'accessoire indispensable ?
« J'adore la lumière naturelle, mais elle est très difficile à exploiter en Arabie saoudite, où nous avons soit la lumière du soleil intense à l'extérieur, soit de la lumière fluorescente à l'intérieur. Je fais refléter le flash ou j'utilise un flash Canon Speedlite pour obtenir un effet supplémentaire. »
Quel regard portez-vous sur votre expérience avec l'ADPP ?
« Faire partie d'un groupe de dix photographes du Moyen-Orient, avec des compétences et des talents différents, assister à l'évolution de nos projets en parallèle à notre développement personnel… c'était une expérience exaltante. »
Facebook : @TasneemAlsultanPhotography
Instagram : @tasneemalsultan
Twitter : @tasneemalsultan
Site Web : tasneemalsultan.com
« Investissez dans votre formation, pas seulement dans votre équipement, et pratiquez sans relâche. J'ai lu qu'il fallait disposer d'au moins 10.000 heures d'expérience dans un domaine avant de devenir un expert. Jim Estrin [photographe senior de l'équipe du New York Times] et Maggie Steber, tous deux de fantastiques photographes, m'ont prodigué un conseil inestimable lorsqu'ils m'ont encouragée à explorer les histoires chères à mon cœur. »
Kit utilisé par la plupart des photographes professionnels
Un appareil photo hybride plein format qui ouvre la voie à de nouvelles possibilités de création pour les photographes et les cinéastes. « L'appareil s'est avéré léger, précis et très simple d'utilisation », déclare Tasneem.
Dernier modèle de la populaire série 5D, cet appareil est équipé de technologies modernes comme Dual Pixel RAW et la vidéo 4K, ce qui le rend adapté à toutes les occasions.
Couplées à la résolution de 50,6 millions de pixels, la rapidité et la convivialité d'un reflex numérique permettent de saisir chaque détail. L'EOS 5DS transforme votre perception du monde.
Reflex numérique conçu pour offrir une qualité d'image exceptionnelle, avec une résolution de 50,6 millions de pixels et sans filtre passe bas pour optimiser la netteté du capteur.
Objectif grand-angle professionnel doté d'une perspective naturelle, d'une ouverture de f/1,4 et d'excellentes capacités en basse lumière. « J'adore sa rapidité et sa fiabilité. Je ne peux pas m'en passer. Je l'utilise pour tous mes clichés », explique Tasneem.
Cet objectif grand-angle professionnel doté d'optiques de série L et d'une ouverture rapide de f/1,4 est idéal pour les photos en basse lumière.
Le successeur de l'objectif Canon EF 85mm f/1.2L USM privilégié par Tasneem. « Je travaille souvent en basse lumière lors d'un mariage ou de la réalisation d'un documentaire. Même dans ces conditions, vous pouvez révéler la beauté de chaque personne et de chaque objet. »
Objectif USM professionnel de série L avec ouverture de f/1,2 permettant des prises de vue en basse lumière et un contrôle total de la profondeur de champ.
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