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Comment j'ai amélioré mes photographies sportives : Marc Aspland
Marc Aspland, le photographe sportif et ambassadeur Canon plusieurs fois primé révèle les six techniques qui lui ont permis de prendre de plus belles photographies sportives.
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Organisée au Japon du 20 septembre au 2 novembre, la Coupe du monde de rugby 2019 sera un événement exigeant qui mettra beaucoup de pression sur les photographes professionnels accrédités. Ils auront donc besoin d'un équipement rapide, fiable et facile à utiliser.
Warren Little travaille comme photographe sportif chez Getty Images depuis 1996. Il a parcouru le monde entier pour couvrir de grands événements sportifs, comme la Coupe du monde de rugby qui s'est tenue en France et en Nouvelle-Zélande, ainsi que la Coupe du monde de football 2014 au Brésil.
Son appareil photo de prédilection est le modèle plein format Canon EOS-1D X Mark II. « Le premier critère de choix pour un appareil destiné à la photographie sportive est la taille des fichiers, car parfois, il peut être utile de recadrer une image pour placer l'action au centre du cadre », explique-t-il. « Ensuite, il faut tenir compte des performances à haute vitesse, de la fiabilité de l'autofocus et du nombre d'images par seconde en mode rafale, qui est de 14 im./s dans le cas du EOS-1D X Mark II. »
Bien sûr, Warren veut des optiques à la hauteur de sa mission, c'est pourquoi il utilise les objectifs de la série L de Canon en association avec les trois boîtiers EOS-1D X Mark II dont il ne se sépare jamais.
« Les appareils photo étant maintenant dotés d'un véritable capteur plein format, les photographes sportifs peuvent travailler efficacement avec des objectifs plus longs comme les 400mm et 600mm », explique-t-il. « Avec un capteur à focale, ces objectifs donneraient une prise de vue trop resserrée sur le sujet. Tandis qu'un capteur plein format associé à des objectifs longs permet de prendre des photos avec un meilleur confort visuel. »
Warren nous explique ses choix en matière d'équipement pour créer des images de scènes d'action époustouflantes.
« L'essentiel du travail d'un photographe sportif est assez simple, et j'ai donc besoin d'un appareil photo qui me simplifie la vie au maximum », explique Warren. « Ce qui est génial dans le Canon EOS-1D X Mark II, c'est le positionnement de ses boutons qui en fait un appareil très fonctionnel. Je peux facilement régler la sensibilité ISO ou le capteur AF tout en gardant un œil sur l'action. Ainsi, je ne rate jamais un cliché parce que je suis occupé à tripoter les boutons. »
Le design ergonomique de cet appareil offre une prise en main confortable, ce qui permet à Warren de se concentrer sur le choix du meilleur angle de prise de vue avant d'exploiter au maximum la fonction d'exposition manuelle et l'autofocus de l'appareil.
« Tout ce que j'ai à faire, c'est de veiller à avoir la bonne exposition et une qualité d'image suffisante, ce qui n'est pas très dur avec un appareil de 20,2 millions de pixels », confie-t-il.
Une fois immortalisé l'instant crucial d'un événement sportif, Warren doit envoyer ses images à son éditeur.
« Mes éditeurs n'ont aucune envie de retravailler mes photos pendant des heures », précise-t-il. « Mais les images sont déjà excellentes telles quelles, surtout en matière de balance des blancs. Les couleurs sont soutenues, et il ne faut que quelques retouches minimes avant de les publier. Ainsi, nous pouvons tous travailler avec rapidité et efficacité. »
Dans l'univers de la photographie sportive, où l'action ne s'arrête jamais, Warren a besoin d'un assortiment d'objectifs rapides, capables de produire des images nettes dans des conditions variées. Il utilise souvent le téléobjectif ultra-hautes performances Canon EF 400mm f/2.8L IS II USM qui lui permet d'obtenir des images au plus près des sportifs, en plein cœur de l'action, même depuis la ligne de touche.
« Que ce soit en courant le long de la ligne de touche ou même en restant assis derrière la ligne de but, l'objectif EF 400mm f/2.8L IS II USM fait très bien l'affaire », affirme Warren. « L'ouverture de f/2.8 est idéale pour créer une faible profondeur de champ, floutant ainsi l'arrière-plan et détachant l'action de la foule. »
Malgré sa taille, le Canon EF 400mm f/2.8L IS II USM reste léger. Le boîtier est en alliage de magnésium et en titane, et on peut donc le manipuler sans risquer de se fatiguer.
D'après Warren, en termes de polyvalence, le Canon EF 200-400mm f/4L IS USM Extender 1.4x est sans égal. Le multiplicateur 1,4x intégré porte la distance focale à 280-560mm avec un autofocus net et intuitif sur toute la plage focale.
« Le Canon EF 200-400mm f/4L IS USM Extender 1.4x est un excellent objectif pour le rugby », explique Warren. « Il est juste époustouflant. L'autofocus est suffisamment rapide pour être sûr de ne jamais rater une photo à haute vitesse à cause d'une perte de netteté. Je couvre aussi beaucoup de tournois de golf, et je l'utilise souvent pour ces raisons. D'ailleurs, beaucoup de photographes de compétitions de golf se servent de cet objectif. »
Outre sa rapidité et la netteté qu'il offre d'un bord à l'autre, cet objectif est étanche, ce qui le protège contre les intempéries. En outre, la stabilisation de l'image permet d'utiliser des vitesses d'obturation jusqu'à quatre fois plus lentes que la normale sans aucun flou de bougé.
Warren utilise souvent des téléobjectifs, mais il veille aussi à toujours emporter un objectif offrant une grande ouverture, en cas de besoin. Le Canon EF 24-70mm f/2.8L II USM est un zoom standard de qualité professionnelle offrant une excellente qualité d'image et une ouverture rapide de f/2.8 sur toute la plage focale.
« Le grand angle de l'EF 11-24mm f/4L USM est vraiment remarquable, mais je suis un fan inconditionnel de l'objectif EF 24-70mm f/2.8L II USM », avoue Warren. « Sans être trop lourd, il est d'une polyvalence incroyable. »
« Sa plage focale s'avère particulièrement utile quand j'ai besoin de me rapprocher un peu de l'action, comme c'est souvent le cas lors des conférences de presse, des commentaires de fin de match ou dans les moments de célébration. Parfois, ça se bouscule d'un coup pour immortaliser les scènes à la fin d'un match. Dans ces moments-là, si l'on parvient à utiliser un objectif à plus grand angle pour capturer de plus près les scènes de liesse, on tient le cliché gagnant. »
Comme pour les autres objectifs utilisés par Warren, l'une des caractéristiques essentielles de l'EF 24-70mm f/2.8L II USM est sa grande ouverture qui reste disponible sur toute la plage focale. Le diaphragme à 9 lames offre une ouverture circulaire qui produit des arrière-plans parfaitement floutés, ce qui garantit à Warren que l'attention du spectateur se focalise uniquement sur l'action dans le cadre.
« J'utilise les flashs Speedlite surtout lors des conférences de presse et des remises de trophée », précise Warren. « Dans un décor idéal, on arrive à créer des images à l'éclairage vraiment spectaculaire. En surcompensant le flash et en sous-exposant l'arrière-plan, on exalte les moments immortalisés et on les transforme en quelque chose d'extraordinaire. Avec chaque nouveau modèle Speedlite, Canon pousse l'évolution encore plus loin et offre un produit toujours meilleur. Ces flashs sont inégalables. »
Le Canon Speedlite 600EX-RT (aujourd'hui remplacé par le Canon Speedlite 600EX II-RT) s'utilise en mode interne et externe et possède un déclenchement radio intégré pour contrôler l'éclairage à distance jusqu'à 30 mètres. Mais surtout, le système de mesure E-TTL II du flash Speedlite garantit une exposition parfaite, quelles que soient les conditions.
Le transmetteur de fichiers sans fil ultra-rapide conçu pour le Canon EOS-1D X Mark II permet à Warren de transférer des gros fichiers rapidement et en toute sécurité.
« Plutôt que de passer par un site FTP pour télécharger les images, Getty Images préfère utiliser le service d'hébergement de fichiers Dropbox, or le transmetteur Canon WFT-E8B prend en charge cette fonctionnalité », explique Warren. « L'appareil EOS-1D X Mark II est connecté à un périphérique 4G que je garde dans mon sac à dos ou près de moi, ce qui me permet de rester connecté partout dans le monde. Je peux transférer les images vers le transmetteur par Wi-Fi ou opter pour une connexion par câble pour un transfert encore plus rapide, même si le transfert des fichiers se fait déjà à très grande vitesse. Par exemple, l'envoi d'une photo de 50 Mo prend environ une seconde. C'est particulièrement utile quand on couvre de grands événements, car on peut transférer les images aux éditeurs en temps réel, sans perdre de temps à les envoyer depuis le centre de presse du stade. »
« Le grand avantage, c'est que je peux publier mes clichés avant tout le monde. On n'est plus forcé de s'interrompre en plein travail, mais on peut toujours visualiser ses images avant de les transférer. Les transmetteurs WFT-E8B sont une véritable révolution pour les photographes sportifs. »
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