Daniel Obeid, un participant au programme qui vit dans le camp de réfugiés d'Ain al-Hilweh, au Liban, a affirmé : « C'était très important pour le groupe et moi de prendre des photos d'Ain al-Hilweh parce que nous voulions montrer comment vivent réellement les gens là-bas. Il est difficile pour d'autres personnes de montrer comment nous vivons réellement, car si un photographe vient de l'extérieur d'Ain al-Hilweh, il regardera les choses différemment. Nous voulions montrer Ain al-Hilweh de notre propre point de vue. »
Les participants ont également quitté Ain al-Hilweh pour prendre quelques photos. C'était la première fois que certains d'entre eux sortaient du camp, ce qui leur a permis d'afficher une assurance et des compétences nouvelles, et d'avoir un regard authentique.
« Il est vraiment important de montrer les personnes touchées par cette instabilité en tant qu'acteurs », a déclaré Fabrizio Carboni, directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient, en revenant sur le côté humanitaire du projet. « Très souvent, les photos sont prises et les rapports sont rédigés par des personnes venant de l'extérieur et, parfois, nous projetons une image passive des personnes vivant dans des situations de conflit et de violence. Mais ils ont une vie. Ils vivent des moments heureux et tristes. Tout n'est pas que blessés, morts et destruction. »