Deux wingsuiters Red Bull sont entrés dans l'histoire en volant entre les tours de l'emblématique Tower Bridge de Londres, lors d'un événement immortalisé grâce à la technologie Canon. © Mihai Stetcu
Le producteur et le directeur avaient tous deux imaginé la scène comme celle d'un film de superhéros : deux hommes en combinaison colorée planant dans les airs à travers le fameux Tower Bridge de Londres qui enjambe la Tamise. À la différence près qu'il ne s'agissait pas de tourner dans un studio, à grand renfort d'effets spéciaux générés par ordinateur : cet événement-ci avait lieu dans la vraie vie. Lors de cet ambitieux tournage de sport extrême sponsorisé par Red Bull, deux parachutistes vêtus d'une combinaison ailée ont sauté d'un hélicoptère à 3000 pieds d'altitude au-dessus de Londres et sont passés à travers le Tower Bridge, devenant ainsi les premiers au monde à accomplir cet exploit, qui leur fit atteindre une vitesse supérieure à 245 km/h.
Tout fut terminé en l'espace de quelques instants, sans possibilité de refaire la prise. Le tournage de cet incroyable vol en wingsuit était donc aussi important que le vol proprement dit. Si cette prouesse a pu être réalisée, c'est grâce à la puissance, la polyvalence et la fiabilité des technologies d'imagerie de Canon.
Même selon les normes des sports extrêmes, cet événement londonien signé Red Bull a posé des défis sans précédent. La planification et la préparation ont pris plusieurs mois. Les wingsuiters Marco Fürst et Marco Waltenspiel ont effectué, comme l'explique ce dernier, « environ 200 sauts d'entraînement, juste pour assurer ce jour-là, juste pour cette minute cruciale ». Au total, près de 50 appareils Canon ont été déployés dans des endroits méticuleusement choisis pour s'assurer qu'aucun angle ne serait négligé, afin de ne manquer aucune miette de ce spectacle ultrarapide.
Le jour même, une armée de cameramen, de photographes et de techniciens a commencé à tout installer et tester dans l'obscurité, plusieurs heures avant le décollage de l'hélicoptère, prévu à 5 h 22 du matin. Le vent, les conditions climatiques et la lumière devaient être adaptés pour que le vol soit approuvé.