Comment vis-tu ton quotidien au travail en tant que jeune de la génération Z dans notre entreprise?
Lorenzo: «Je suis heureux de travailler dans une entreprise où le fait de faire partie de la génération X, Y ou Z n’a aucune importance. On attend de ma part le même niveau de responsabilité que n’importe qui d’autre.»
Henry: «Canon est une entreprise à part, je me sens parfaitement bien accueilli en tant que membre de la génération Z. Le style (vestimentaire) de notre génération n’est pas critiqué, je peux m’exprimer en argot (tant que ce n’est pas exagéré), toutes les cultures et tous les cercles sont les bienvenus ici, ce qui est particulièrement important pour nous, la Gen Z!»
Quel stéréotype sur les modèles de travail flexibles ou ta génération combats-tu au quotidien?
Lorenzo: «Il y a une étiquette que l’on colle sur le job sharing, qui dit qu’il est impossible qu’une responsabilité soit assumée par deux personnes à la fois. Je trouve cela génial que notre entreprise prouve le contraire et que nous ayons désormais aussi un modèle de job sharing au sein de la direction. Cela montre sans aucun doute que Canon est sur la bonne voie.»
Henry: «En ce qui concerne le travail flexible, je ne me pose pas vraiment de questions. Pour être honnête, c’est quelque chose qui est devenu tout à fait normal à mes yeux. Mais je me pose beaucoup de questions sur ma génération. Sommes-nous de grands rêveurs? Sommes-nous un peu déconnectés de la réalité? Est-ce qu’Internet nous rend fous? Serions-nous moins «cool» que nous le croyons? Sommes-nous vraiment si gâtés et bien pires que toutes les autres générations? Est-ce que tout était vraiment mieux avant? Je n’ai pas de réponses à ces questions. Le fait est qu’un jour ou l’autre, l’avenir sera de toute manière entre nos mains. Nous devrons reprendre le flambeau, avant de le passer à la prochaine génération. Ça ne m’inquiète pas.»
Comment vois-tu l’avenir des modèles de travail flexibles? Quel est ton souhait?
Lorenzo: «Mon souhait serait de voir plus d’entreprises proposer des modèles de travail flexibles. Bien entendu, cela n’est pas possible dans tous les secteurs, mais là où il y a cette possibilité, il faudrait réellement le proposer aux salariés.»
Henry: «Les modèles de travail flexibles prennent de plus en plus de place. La flexibilité donne une sensation de liberté. Le monde évolue, les intérêts des gens évoluent, le marché du travail évolue, et donc les exigences des salarié-e-s évoluent également. Je pense qu’un employeur qui ne propose pas au moins 50% de télétravail pour un «job de bureau» perd beaucoup de points. Et des postes à temps partiel.»