A Canon EOS C300 Mark III attached to a drone, filming a ballerina in a bright fuchsia dress standing on the wing of a 747.
Pour le cinéaste Steve Holleran, le Canon EOS C300 Mark III se situe un cran au-dessus de ses prédécesseurs. « Les cinéastes et les chefs opérateurs ne vont pas hésiter à adopter le Canon EOS C300 Mark III. Cette caméra offre tout ce que vous attendez d'elle, là et quand vous en avez besoin », affirme-t-il.

En plein désert de Mojave, près de la ville du même nom en Californie, se trouve un immense cimetière d'avions. Véritables vestiges du passé, les moteurs et fuselages sont recouverts de sable, reposant aux côtés d'avions gros-porteurs et autres appareils abandonnés. Pour le cinéaste Steve Holleran, c'était l'endroit idéal pour concrétiser un rêve d'enfant et réaliser le tout premier tournage avec le Canon EOS C300 Mark III.

Basé à Los Angeles, le directeur de la photographie et réalisateur de films d'aventure a pu tester le nouveau capteur DGO et la plage dynamique de plus de 16 diaphragmes de cette caméra, en réalisant une séquence de ballet de trois minutes impliquant des conditions d'éclairage difficiles, de l'action et des couleurs vives.

« J'avais une caméra Canon sur quasiment tous les tournages de mes films », précise Steve Holleran, qui a réalisé la célèbre série Fire Chasers disponible sur Netflix, a cumulé les nominations au festival de Sundance pour ses trois premiers longs-métrages et est l'un des rares cinéastes à tourner des films en un seul plan séquence. « Canon a été à l'avant-garde de mes films et documentaires, du Canon EOS C500 Mark II au Canon EOS C700 FF, que j'ai utilisé pour le film The Obituary of Tunde Johnson en 2019. »

Pour sa dernière aventure, il a utilisé le Canon EOS C300 Mark III et une gamme d'optiques Canon, notamment le nouvel objectif Canon CN10X25 IAS S, à bord d'un avion abandonné afin de mettre à l'épreuve sa vision créative.

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Cinematographer Steve Holleran filming with a Canon EOS C300 Mark III from the ground, looking up at the wing of an aircraft.
« Nous avons testé le Canon EOS C300 Mark III sur différentes plateformes : une voiture, un drone, un cardan, un trépied et un rail », explique Steve Holleran.
Cinematographer Steve Holleran uses a Canon EOS C300 Mark III to film a ballerina in a fuchsia silk dress, performing in the aisle of a 747.
« Dans la carlingue de l'avion, nous avions beaucoup de zones sombres à l'intérieur et de zones très lumineuses à l'extérieur. C'était l'endroit idéal pour tester la plage dynamique du capteur afin de vérifier ce qu'il peut détecter dans les zones sombres et lumineuses d'un même plan. »
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Quel est le concept de ce film ?

« Boneyard Ballet est un voyage magique où l'on suit la chorégraphie d'une ballerine dans un jumbo-jet 747 abandonné dans un cimetière d'avions. Il s'agit d'une véritable ode visuelle à l'art de voler, d'un point de vue humain et mécanique. Nous entrons dans un ancien 747 en passant par le cockpit. Dans la cabine se trouve un vieux magazine de voyage. Une publicité y représente une ballerine en train de danser. Lorsque la page se tourne, elle se détache et le pied de la ballerine apparaît dans l'allée. Une ballerine réincarnée surgit alors du passé et nous la suivons dans sa chorégraphie. »

Où avez-vous puisé votre inspiration pour cette vidéo ?

« Enfant, je me promenais souvent en montagne avec mon père. Nous passions à proximité de vieux cimetières d'avions. Il était pilote de ligne et me montrait les avions qu'il avait pilotés. Il décrivait les avions comme de « grands oiseaux » et les vols comme une « chorégraphie ailée ». À l'époque, j'apprenais des œuvres de Tchaïkovski au piano et j'étais fasciné par l'idée de voir une ballerine danser sur l'aile d'un avion, sur l'air du Lac des cygnes. C'est de là que m'est venue l'inspiration pour Boneyard Ballet. »

Quelles caractéristiques spécifiques du Canon EOS C300 Mark III vous ont impressionné pour ce tournage ?

« Je savais que le Canon EOS C300 Mark III était le choix idéal pour réaliser des prises de vues à l'intérieur d'un avion. Parmi les caractéristiques de cette caméra, j'ai immédiatement été séduit par la fonction vidéo RAW 4K pouvant atteindre 120 im./s, les filtres ND internes de 10 diaphragmes, la plage dynamique de plus de 16 diaphragmes sur le capteur et la stabilisation interne. Grâce à ces quatre éléments réunis dans un boîtier compact, le Canon EOS C300 Mark III est devenu une sorte de Graal pour un cinéaste. »

Du point de vue ergonomique, comment le Canon EOS C300 Mark III se présente-t-il ?

« Pour un utilisateur Canon, vous êtes en terrain familier. Si vous avez déjà utilisé un Canon EOS C300 Mark II ou un Canon EOS C500 Mark II, vous ne serez pas perdu car les boîtiers, menus et boutons sont tous très similaires. C'est un point que j'ai vraiment apprécié, car cela évite de perdre du temps à fignoler les réglages, et permet de consacrer plus de temps au véritable travail artistique. Les boutons Haut et Bas des filtres ND internes sont la fonction que je préfère, car je peux facilement passer de l'un à l'autre avec ma main gauche. »

En quoi le nouveau capteur DGO et la plage dynamique vous ont-ils facilité la tâche ?

« La technologie DGO (sortie à gain numérique) améliore ce que le capteur peut détecter en termes de diaphragmes de lumière. Le capteur de la caméra dispose ainsi de 1,5 diaphragme supplémentaire de latitude. Pour moi, la plage dynamique de plus de 16 diaphragmes était un atout indéniable. Je l'ai remarqué à l'intérieur de l'avion, en regardant par les hublots. Je l'ai remarqué sur l'aile de l'avion, en regardant le ciel tacheté de nuages. Dans les zones lumineuses, il a été possible de capturer de nouveaux détails qui auraient été perdus en temps normal. C'était vraiment motivant, d'autant que je savais que le rendu final serait encore meilleur avec l'étalonnage des couleurs. Selon moi, par rapport à la plupart des caméras que j'ai déjà utilisées, ce nouveau capteur peut détecter davantage d'éléments, notamment dans les zones lumineuses. »

A ballerina dancing on the wing of an aircraft being filmed by a cameraman on a forklift.
« Sur l'un des plans, la ballerine saute et est filmée en suspension à 120 im./s. Je savais qu'il s'agissait d'une prise de vues audacieuse, mais quand je l'ai vue en post-production, j'ai dû la visionner à plusieurs reprises pour accepter le fait que le rendu caméra était encore meilleur que la réalité », s'étonne Steve Holleran. « L'image était parfaitement équilibrée, ni trop nette, ni trop douce. C'était exactement ce que j'avais en tête quand j'ai imaginé la scène. Pour moi, c'est du vrai cinéma, et c'est pourquoi j'aime les optiques Canon. »
A cameraman with a Canon EOS C300 Mark III sat on the wing of an aircraft filming a ballerina dancing next to him.
« J'étais curieux de savoir ce que rendrait la robe au ralenti. Il existe une relation quelque peu subjective entre les textures des tissus et la façon dont chaque caméra restitue leurs couleurs. L'effet d'ondulation et de réfraction de la lumière allait-il être reproduit fidèlement par la caméra ? Au final, j'avoue que les résultats ont comblé mes attentes. »

Les performances de la caméra ont-elles été concluantes en basse lumière ?

« L'intérieur de l'avion comptait de nombreuses situations de faible luminosité, entre tons moyens et zones sombres. Pour moi, il s'agissait d'un test décisif pour le capteur en termes de plage dynamique et d'exposition, aussi bien à 24 im./s qu'à 120 im./s. J'ai été surpris par les détails qu'il est parvenu à restituer à l'intérieur de l'avion. Il a préservé les zones lumineuses au niveau des hublots, trois à quatre diaphragmes au-dessus de ce que je considérerais comme surexposé. Souvent, je parvenais à voir le reste du cimetière par les hublots tout en ayant notre ballerine correctement exposée. J'ai conçu l'intérieur de l'avion en tenant compte de ce test et, au vu des résultats, je peux dire que le Canon EOS C300 Mark III surpasse ses prédécesseurs. Il a capturé une image nuancée dans les zones sombres et est parvenu à restituer des dégradés subtils. »

Avez-vous utilisé l'autofocus CMOS Dual Pixel ?

« Nous avons testé l'autofocus et la stabilisation de l'image à l'intérieur de la cabine, sur certains travellings de la ballerine en train de danser. Les conditions étaient idéales pour tester l'autofocus CMOS Dual Pixel, en raison des nombreux mouvements et premiers plans susceptibles de désorienter le système AF. L'autofocus a été très performant. Selon moi, cette fonction peut être extrêmement utile pour les productions ENG gérées par un seul opérateur, les sports d'action et les scènes de cascade. »

Avec quels équipements et accessoires avez-vous associé la caméra ?

« Nous avons placé le modèle Canon EOS C300 Mark III sur une voiture, un drone, un cardan, un trépied et un rail. Notre tournage nécessitait cette flexibilité et j'ai également imaginé nos prises de vues en gardant ces équipements à l'esprit. Je voulais obtenir un rendu de qualité en utilisant les outils que les réalisateurs de films et de documentaires indépendants ont à leur disposition. Nous avons donc délibérément évité les grues, treuils et chariots. »

A Canon EOS C300 Mark III fully rigged for filming.

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Quels objectifs avez-vous choisis et pourquoi ?

« J'ai utilisé exclusivement la gamme d'objectifs Canon : PL, EF, cinéma, fixes, à focale fixe et zoom. Grâce à l'énorme stock mis à ma disposition par Canon, j'ai pu sélectionner un ensemble spécifique d'optiques pour ce tournage. Cela a véritablement changé la donne pour mon travail.

« Pour moi, les optiques Canon ont toujours permis de créer des images de qualité supérieure aux attentes, même dans les circonstances les plus difficiles. Les optiques Canon confèrent de la chaleur et de la magie aux images : les objectifs restituent une lumière proche de celle d'un environnement de réalité virtuelle.

« L'objectif Canon CN10X25 IAS S est sorti du lot. Je l'ai associé à l'ensemble d'objectifs Canon Sumire Prime, en me concentrant surtout sur les objectifs Canon CN-E14mm T3.1 FP X et Canon CN-E35mm T1.5 FP X, afin de tirer parti de l'ampleur du 747 et de l'immense cimetière d'avions. »

Cinematographer Steve Holleran uses a Canon EOS C300 Mark III to film a ballerina dancing in the aisle of a 747.
« Lorsque vous utilisez un objectif Canon, vous savez que la journée va bien se passer, mais en phase de montage, les prises de vues dépassent souvent vos attentes artistiques. »

Selon vous, en quoi l'objectif Canon CN10X25 IAS S se démarque-t-il ?

« L'objectif Canon CN10X25 IAS S est incroyablement polyvalent grâce à sa compacité, sa légèreté, sa plage focale, sa qualité d'image, son multiplicateur 1,5 et sa faible mesure T-stop de T/2.95. Je recherche toujours un zoom capable de couvrir la plage focale souhaitée, d'offrir une faible mesure T-stop et de délivrer une résolution satisfaisante sans pour autant obtenir un grain hyperréaliste. Le Canon CN10X25 IAS S répond à ces trois exigences. Il est plus complet que tout autre zoom disponible sur le marché.

« Sa plage focale est vraiment exceptionnelle. En général, un cinéaste doit utiliser deux zooms pour couvrir une plage équivalente et il a besoin de son propre équipement avec une matte box spécifique et des tiges de support d'objectif. L'objectif CN10X25 IAS S est aussi maniable que tout autre objectif à focale fixe. Et c'est un atout que j'apprécie vraiment. »

A cinematographer on a forklift films a dancer on the wing of a 747 in the desert.
« Dehors, sur l'aile de l'avion, les rayons du soleil traversaient le ciel tacheté de nuages et nous avions une ballerine dans une robe fuchsia. Il fallait vérifier si la caméra pouvait restituer le soleil, les nuages lumineux et l'avion blanc, tout en capturant la ballerine et sa robe », explique Steve Holleran.
Cinematographer Steve Holleran stands on the wing of an aircraft holding a Canon EOS C300 Mark III on a gimbal and films through the window.
« La qualité de conception est essentielle, notamment lorsque vous devez faire face à des contraintes en temps réel et à un environnement en constante évolution », confie Steve Holleran. « Plus la caméra est lourde, plus elle est difficile à déplacer, ce qui signifie que vous perdez du temps. Et perdre du temps est le cauchemar de tout réalisateur. »

Qu'avez-vous pensé du mode ralenti ?

« J'ai beaucoup utilisé le mode ralenti 120 im./s 4K dans cette vidéo, mais surtout dans la séquence tournée sur l'aile de l'avion. Le saut final de la ballerine est filmé à une fréquence de 120 im./s. Lors de ce plan, la robe flotte longtemps dans les airs, ce qui permet vraiment de voir l'effet d'ondulation. J'ai vraiment apprécié de pouvoir filmer à une fréquence de 120 im./s au format RAW. Avec de nombreuses caméras, il faut constamment faire des compromis sur la résolution ou la profondeur des bits lors des prises de vues haute vitesse. Mais avec ce modèle, vous pouvez combiner haute vitesse et haute résolution. »

Quel format d'enregistrement avez-vous utilisé et pourquoi ?

« Nous avons utilisé le format Cinema RAW Light de Canon pour sa latitude et sa flexibilité en post-production. J'ai également enregistré des fichiers proxy en interne à une résolution de 2K ProRes 422, afin de les utiliser pour la phase de montage. La possibilité d'enregistrer des fichiers proxy en interne est un avantage considérable. Cela signifie que vous pouvez avoir des fichiers RAW et proxy 2K directement exploitables, une fois exportés de la caméra. Cela permet d'économiser beaucoup de temps et d'énergie sur les tournages au quotidien et tout au long du processus de post-production. »

D'après votre expérience sur le terrain, comment résumeriez-vous le Canon EOS C300 Mark III ?

« Ce modèle devrait intéresser un grand nombre de personnes. Compact et ergonomique, il regorge de fonctionnalités haut de gamme. La qualité du capteur est incroyable : outre les qualités déjà présentes dans le Canon EOS C300 Mark II, la profondeur de couleur, la plage dynamique et la latitude sont vraiment impressionnantes.

« Je n'hésiterais pas à l'utiliser sur des productions Super 35 mm, qu'il s'agisse de films indépendants ou de séries documentaires. Je pense qu'il va s'imposer sur de nombreuses retransmissions de sports d'action et d'évènements en direct, et qu'il va être un énorme atout pour de nombreux réalisateurs. »

Rédigé par Lucy Fulford


L'équipement de Steve Holleran

Kit utilisé par la plupart des professionnels pour le tournage de leurs vidéos

Steve Holleran using a Canon EOS C300 Mark III

Caméra

Canon EOS C300 Mark III

Qualité d'image Cinema EOS nouvelle génération avec le nouveau capteur CMOS Super 35mm de Canon, une fréquence de 120 im./s au format Cinema RAW Light 4K et une conception modulaire et légère. « Compact et ergonomique, ce modèle regorge de fonctionnalités haut de gamme. La qualité du capteur est incroyable », confie Steve Holleran.

Objectifs

Canon CN10X25 IAS S

Nouveau téléobjectif CINE-SERVO, compact et léger, avec une qualité optique cinématographique grâce à son diaphragme à 11 lames et à sa grande couverture de distance focale. « Cet objectif est incroyablement polyvalent grâce à sa compacité, sa légèreté, sa plage focale, sa qualité d'image, son multiplicateur 1,5 et sa faible ouverture de f/2.95 », précise Steve Holleran.

Canon Sumire Prime

Une gamme d'objectifs Cinéma à focale fixe plein format spécialement conçus avec un aspect « cinématographique » et une monture PL interchangeable. « Les optiques Canon ont toujours permis de créer des images de qualité supérieure aux attentes, même dans les circonstances les plus difficiles », explique Steve Holleran.

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